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 (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.

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Edwin-F. Rainey

Edwin-F. Rainey

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MessageSujet: (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.   (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. EmptyMer 26 Sep - 20:41

Citation :
« Il y a trois façon de faire les choses dans ce casino : la bonne façon, la mauvaise façon et ma façon. »


♢ you, maybe w/ edwin
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le hasard. Je n'y avais jamais véritablement cru. Pouvait-il exister en ce monde un hasard assez grand qu'il puisse faire naître de merveilleuses histoires d'amour en lui seul ? Non, toujours, il devait être provoqué. Une parole, un acte, une circonstance pouvait faire naître des histoires, exit le hasard de l'équation. Je lui offrais une si petite, si infime place dans mon existence qu'il me paraissait dérisoire. Dans ma vie, tout était calculé, infiniment contrôlé. Même au casino. Pas de hasard au poker, simplement l'art de la manipulation, celui de la lecture des symboles, des gestes, des mimiques du visage. L'art de tout voir sans donner l'air de regarder, cet art si nécessaire dans cette pratique courante et si largement bafouée. Moi, je m'y donnais intensément, comme dans toutes mes passions. Le casino était l'un des endroits où je passais le plus de temps et surtout, où je m'amusais le plus. J'y rencontrai de belles trouvailles à mener lascivement jusque mon lit, j'y gagnais de l'argent, et j'y jouais face à de réels assidus de ce 'sport'. De vrais défis m'y attendait dès que j'arpentais les couloirs dorés de cet endroit spacieux, dès que je passais les portes argentées de cet étrange lieu tenu par des vigiles en costumes. Je m'y sentais comme chez moi. Et ceux que j'affrontais, les gros poissons, payaient volontiers leur tournée, concentrés dans leur prochain tour, désireux de ne pas laisser la partie leur passer sous le nez. Tant d'argent était en jeu.. Un argent qui coulait à flot, presque autant que le champagne refusant de laisser le moindre verre se vider. Luxe, assiduité, savoir-faire et argent se mêlaient en un seul lieu, qui devenait bien vite le paradis addictif des hautes gens de ce monde. Véritable carnaval de la luxure et de la déchéance, où il faisait bon étaler argent et arrogance. Bref, un endroit pour moi.
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Magellan McNolan

Magellan McNolan

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MessageSujet: Re: (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.   (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. EmptyJeu 27 Sep - 13:50


il faut tout essayer
c'est après qu'on existe.


Le roman est un style d'écriture assez particulier, faut-il être suffisamment intelligent pour faire preuve d'autant de courage à vouloir se lancer dans la rédaction d'un chef-d'ouvre digne de Shakespeare. Un rêve qu'il nourrissait depuis toujours, son seul et unique rêve, après tout. Magellan n'avait rien conquis, à l'instar de l'Homme dont on parlait lorsqu'on évoquait ce prénom. Il n'était qu'un gamin parmi d'autre, un jeune homme que la vie, cruelle et satyre, s'était amusée à blesser, au fur et à l'usure. Magellan n'avait rien, ni attaches, ni pillier. Il n'avait que lui, il n'était que lui ! Enfant né loin de la passion d'une histoire romanesque et romantique mais simple fruit d'un viol terrifiant. Un vécu lourd, des bagages pleins et une foule d'idée pour le personnage qu'il avait créé depuis tout jeune. Il ne parlait pas beaucoup, Magellan ! Il était du genre casanier et discret, effacé même. Dans un groupe, on ne le remarquait pas, ou peu ! Seuls étaient ses véritables amis ceux qui, lorsqu'un éclat de rire général emportait les convives, réalisaient qu'il restait toujours silencieux, l'oeil vide et le regard blême. Magellan n'avait rien connu d'autre que la solitude de l'enfant qu'on dit mal aimé, carrément pas désiré... dans son propre cas ! Sa mère était morte, sa famille ne voulait pas de lui et aujourd'hui, il est loin de tout, loin de tous ! L'esprit conquérant, cependant, il aime à découvrir de nouvelles sensations, fortes ou non, à élargir la barrière de son propre savoir. Magellan est quelqu'un de curieusement intéressant, décalé, à sa manière.

Ce soir, il a choisi pour terrain de jeu l'un des plus célèbres casinos de San Fransisco. Ce n'est pas qu'il voue une passion certaine à flamber le peu d'argent qu'il gagne en vendant des livres dans une petite boutique méconnue, mais Magellan ressent ce besoin d'apprendre, toujours, où qu'il soit. Le casino est un univers dans lequel jamais auparavant il n'avait mis les pieds, lorsqu'il pousse la porte de celui-ci, il se sent transporter dans les années 50. Il s'imagine descendant les escaliers principales, une belle femme à son bras, dans une robe de cocktail avec quelques froufrous ça et là, décorant sa si parfaite silhouette. Lui, il se voit dans un costume cintré, un noeud papillon et les cheveux gominés. Oui, ils seraient parfaits. Alors doucement, il descend les escalier, plongé dans la réalité des faits... vêtu d'un slim serré et trop petit, foncé et d'une chemise boutonnée jusqu'au dernier bouton. Chemise pourpre avec quelques motifs étranges en relief. Les cheveux en bataille, il attrape un verre à cocktail en esquissant un sourire. Paraître à l'aise, normal ! Fais un effort mon vieux se susurre-t-il à l'oreil tandis qu'il se penche sur une première machine à sou. Non, il ne connaît pas le principe du casino, mais il en a besoin. Lorsqu'on écrit un roman, il faut être capable de ressentir chaque faits et gestes du personnage que l'on crée... Et Magellan a cette curieuse habitude de laisser son instinct guidé ses propres envies, l'emportant souvent sur la raison. Il sait qu'il ne devrait pas être ici, mais cette atmosphère nouvelle l'excite, le rend positivement bien. Ce qu'il ignore alors, c'est que le démon rôde, tout près de lui... et qu'il ne s'agit pas du tristement célèbre démon du jeu, mais d'un mal bien pire encore.
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Edwin-F. Rainey

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MessageSujet: Re: (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.   (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. EmptyJeu 27 Sep - 14:32

Citation :
« Il y a trois façon de faire les choses dans ce casino : la bonne façon, la mauvaise façon et ma façon. »


♢ magellan w/ edwin
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Rien d'intéressant. Cette partie m'ennuyait à mourir. Aucun des habitués ne me faisait face, j'affrontais de pauvres loques humaines venues ici pour noyer le chagrin d'un cocon familial désuet dans un bon verre de whisky, oublier leur tourmente, et fuir l'ignoble quotidien qui les emprisonnait dans une exécrable routine. Je n'avais jamais connu cette sensation, celle de se sentir captif d'une habitude, incapable de m'en séparer. Elle ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Moi, je vivais au jour le jour, incapable de prévoir à l'avance, simplement apte à garder en toute circonstance la maîtrise sur les événements. Ainsi, je devenais maître de mon existence, maître de mon Temps, et je dominais d'une bonne distance tous ses hommes éperdus que je pouvais admirer de haut et prendre en pitié. Nulle chance de perdre face à ces toquards incapables d'aligner trois cartes, incapables de jouer gros par peur de se faire tabasser par leur chère femme en rentrant le soir. Incapables, surtout, de ne serait-ce que tenter de cacher leurs émotions, jouer du bluff en affichant clairement leur main pourrie. Pauvres hommes, je les aurais plumé jusqu'au dernier si la lassitude ne s'était pas emparé de moi. Table d'ignares, je n'y avais pas ma place. Finissant mon verre de whisky, je leur affirmai d'un signe de la main que je quittais leur table, reposant ma chope sur leur table puant la platitude et l'ennui. Pourquoi jouer au casino sans savoir maîtriser ses émotions ? Pauvres abrutis.

BlackJack. Je m'arrêtais à cette table pour jeter un œil aux joueurs. Un gros moustachu probablement riche à souhait fumant son cigare, un petit bonhomme perdu au beau milieu de ses gros poissons, nageant pauvre petite carpe dans un bassin de requins et une femme aux allures plus masculines que ce que je n'avais jamais eu la chance de croiser. Non, cette table m'ennuierait elle aussi bien assez vite, j'en avais la certitude. Un clin d’œil à la croupière, plutôt mignonne dans son genre, puis je m'en allais rejoindre d'autres territoires de jeu...

Les machines à sou. Rien de bien pertinent, aucune place au hasard. Je ne m'y attardais pas, jetant un bref coup d’œil à la populace qui hantait les lieux, pauvres imbéciles incapables de faire autre chose que de rêver en appuyant sur un simple bouton. Ceux-là laissaient leur vie se mener seule, inaptes à s'opposer face au vent du Destin qui poussait leur existence morne jusque dans ses derniers retranchements. Peut-être attendaient-ils simplement la mort, dans l'ultime espoir, tel un dernier souffle de vie, de gagner le gros lot pour mener une retraite paisible aux caraïbes. Je ne m'étais jamais intéressé aux machines à sou, mon seul désir était de contrôler ma vie, de jouer pour m'en sortir, de jouer à m'en faire perdre la tête face aux coups bas que plaçait la vie sur ma route. Je m'en étais toujours sorti. Très brillamment. Je repartais de là avec une seule idée en tête : tous ses hommes feraient mieux de prendre exemple sur moi, plutôt que de perdre leur temps à espérer vainement trois cerises identiques..

J'allais partir. Un seul regard, pourtant, me donna la motivation pour continuer à hanter ces lieux tels tous ses fantômes fuyants accrochés à leur machine. Une personne, une délectable surprise qui alimenterait probablement ma soirée. Pour une fois, pas une fille. Non, bel et bien un homme, ce type que j'avais pris en amitié, ce type qui, pourtant, n'en méritait pas tant. Un brin coincé, écrivain raté, son palmarès de déceptions m'avait irrévocablement attiré vers lui comme le diable vers l'obscurité. Loin de moi le désir de l'aider à aller mieux, de le guider étroitement vers la lumière au bout du tunnel, non, je le trouvais simplement.. intéressant. Il n'était pas de mon ressort de lui venir en aide, il n'avait nullement besoin de ma pitié. Et le voir ici, lui, petit jeune un peu coincé, ne pouvait que me surprendre d'une manière démesurée. Aussi, je n'eus pas à réfléchir bien longtemps, avant de me diriger vers lui. Je ne laisserais pas passer une si parfaite occasion d'occuper ma soirée bien morne, pour le moment, et Magellan était synonyme d'amusement. Comme guise de salutation, je fis sauter le premier bouton de sa chemise, fermée jusqu'au col tel un moine perdu dans un monde de dépravation. « Ton but dans la vie, c'est de faire savoir à tout le monde que t'es qu'un gros coincé ? » Autrement dit.. salutations, mon ami !
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Magellan McNolan

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MessageSujet: Re: (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.   (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. EmptyJeu 27 Sep - 14:51

L'odeur du tabac lui chatouille les narines tandis qu'il s'assied en face d'une première machine à sou. Il n'a pas pris d'argent avec lui, il n'en a pratiquement pas. Il n'est pas du genre à dépenser sans compter, plutôt du genre à vivre sur les deniers qu'il économise depuis le 25 du mois. Près de son argent, plus économe que radin, il regrette chacun de ses achats lorsque ceux-ci dépassent un certain montant. Il sait que la vie est chère, et c'est seulement lorsqu'il se retrouve face à cette abomination de technologie qu'il se rend compte qu'une simple question lui traverse enfin l'esprit ; pourquoi l'homme a-t-il besoin de jouer l'argent si adroitement gagné en travaillant ? Se décidant à plonger la tête la première dans l'eau froide, il attrape une pièce qu'il trainait au fond de son pantalon et l'incère dans la machine. La musique ennivrante lui fait comprendre que c'est à présent son tour de presser la seule et unique touche qui se trouve devant lui, sur laquelle l'inscription "jouez!" semble le narguer sournoisement. Lorsque les dessins se mettent à rouler devant lui, il sent sa propre respiration se couper tandis que la tension semble gagner son comble. Un quart de seconde encore et sa cage thoraxique pourra expier l'air qu'elle s'entête à garder prisionner. Un quart de seconde encore avant que Magellan comprenne qu'il n'a rien gagné, mais qu'il a tout perdu. Déçu, il se redresse sur ses jambes tandis qu'il abandonne cette machine infernale. Sortant de sa poche un simple bout de papier, une plume et griffonne quelques mots, quelques indications. A sa première question, il se contente de répondre : l'Homme est décidémment le roi des imbéciles !

Il peut en rester là, il veut en rester là. Il est sur le point de partir lorsqu'une simple pression sur son torse lui fait comprendre qu'on l'aborde. Levant les yeux vers un visage qu'il connait trop bien, Magellan semble surpris. Le bouton détaché, il recule d'un pas tandis que ses yeux cherchent une sortie, un échappatoire à une situation qui lui semble brusquement étouffante. Edwin n'est pas le genre d'homme sur lequel il se retourne d'habitude, pourtant quelque chose dans son regard l'a toujours affreusement interrogé : peut-on être aussi sûr de soi ? Lorsqu'enfin ses yeux se plongent dans ceux de son intelorcuteur, Magellan semble tendu. Les propos d'Edwin ne l'étonne pas d'avantage. D'un calme étonnant, il se contente de reboutonner sa chemise tout en baissant ses yeux, signe de soumission quasi-totale face à un homme devant lequel jamais il ne fera le poids. « En voilà une façon d'aborder une connaissance. » Esquissant le sourire le plus normal qu'il peut, Magellan relève les yeux vers Edwin. Mal à l'aise, décidément, il se décide à glisser les notes qu'il venait de prendre dans la poche arrière de son pantalon trop serré tandis que son autre main vient se cacher au creux de la poche annexe. Avalant sa salive rapidement, il ne quitte Edwin du regard un seul instant. « Comment te portes-tu Edwin ? » L'un se comporte comme un primate dominateur, nourri d'une profonde confiance en lui qui lui donne l'impression de gouverner sur le monde. Tandis que l'autre, effacé, semble débarquer tout droit d'une époque pourtant bien révolue où les bonnes manières et le bon langage primaient sur le comportement de tout à chacun. « Je suis surpris de te retrouver ici... Es-tu venu flamber l'argent que tu ne dépenses pas en t'achetant des frippes au goût plus que douteux ? » La tenue d'Edwin n'a pourtant rien de particulier, mais peut-être Magellan n'est-il, à l'image de l'homme qui partageait autrefois son nom, pas un conquérant suffisamment fort pour oser se montrer plus froid, plus cynique et surtout plus fort. Pauvre bête fragile, supposée fuir face au danger. Mais que faire lorsque le diable possède un sex-appeal aussi incroyablement puissant ?
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Edwin-F. Rainey

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MessageSujet: Re: (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise.   (w/) LIBRE △ nous nous laissons porter par le hasard comme sur une brise. EmptyLun 1 Oct - 20:37

Citation :
« Il y a trois façon de faire les choses dans ce casino : la bonne façon, la mauvaise façon et ma façon. »


♢ magellan w/ edwin
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La différence entre les bons joueurs et les mauvais était particulièrement notable. Alors que les premiers arboraient un visage neutre et toujours avenant, les autres laissaient ostensiblement paraître la moindre émotion sur leur petit minois trop concentré. De quoi perdre une somme folle, et sembler plus désespéré encore. J'avais toujours été un excellent menteur. Avec les femmes, j'étais d'une franchise presque désespérante, et pourtant, je maniais les calomnies comme un as. Peut-être que ce don me provenait de mon métier, peut-être pas.. En tout cas je l'avais, et en profitai bien, le mettant du mieux possible en action dès lors que des billets de banque se retrouvaient sur la table et me faisaient si allégrement de l'oeil. Je n'étais certes pas du niveau de ces joueurs invétérés, cigares aux lèvres qui balançaient à qui voulait bien le voir leur richesse ostensible à coup de billets de cinq cent euros. Modestement, je ne jouais jamais plus que trois cent, et m'arrêtait dès lors que la nuit commençait à se faire avancée. J'avais bien d'autres activités qui m'attendaient à la sortie, quelques donzelles bien éméchées (ou pas) à la recherche d'un amusement pour bien terminer leur soirée. Je me présentais, sympa don juan prêt à satisfaire la moindre de leur requête. Pourtant, j'avais ouvert la porte, ce soir, à un tout autre style d'amusement. Un jeu qui portait le nom de Magellan, et a qui je n'ouvrirai probablement jamais mon lit (quoi que, c'est tentant -out-).

Sa répartie me fit sourire. C'était tout lui, ça. Alors qu'aucun être normalement constitué n'aurait agi de la sorte, il le faisait avec la classe qui le caractérisait si bien, cet espèce de curiosité fascinante d'une époque largement révolue. Il n'avait pas l'air d'être né au bon moment, ce type là. Écrivain un brin raté, probablement poète légèrement maudit, il me fascinait dans son genre. Pourtant, son regard se vrillait systématiquement sur le sol, comme s'il s'avérait incapable de soutenir le mien, et je le laissais faire, m'interrogeant sur les raisons de ses fuites perpétuelles. La psychologie m'avait toujours intéressé, et il allait sans dire que Magellan était un exemple vivant de ce qu'elle était bien incapable d'expliquer. C'est d'une voix snobe puant la moquerie que je lui répondis, presque du tac au tac : « Je me porte tel un charme, mon très cher ami. » Pourquoi Magellan ne fuyait jamais devant moi, alors que ma répartie moqueuse et cynique, ainsi que la confiance en moi parfois aveuglante que je dégageais devait le gêner au plus haut point, je n'en savais rien. Pas plus que les raisons qui l'avait poussé jusqu'ici, à côtoyer la haute société de San Francisco dont il n'avait jamais fais partie, et qu'il avait l'air d’abhorrer. Sir McNolan était un réel mystère à mes yeux, cette énigme flamboyante qui, toujours, me poussait dans sa direction, au point d'en oublier ma passion numéro une : les femmes. « C'est plutôt moi qui devrait m'avérer surpris. Je suis riche, j'ai de l'argent à dépenser en de vils occupations comme le casino, ce qui, il me semble, n'est pas ton cas. Me dis pas que t'es venu tenter ta chance pour toucher le gros lot avec ses stupides machines à sous, tu baisserais considérablement dans mon estime.. » J'ignorais pourquoi, mais une petite voix dans ma tête ne cessait de répéter que ce devait être le cadet de ses soucis.
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