nom complet : eymeris taith dewey. ✜ âge : vingt-huit ans. ✜ date et lieu de naissance : le 13 janvier 1984 à cardiff, pays de galles. ✜ nationalité et origines : nationalité américaine, origines anglaises et galloises. ✜ profession/études : géographe. ✜ statut civil : célibataire. ✜ situation financière : aisée. ✜ groupe : pursuit of happiness. ✜ avatar : matt smith.

chocolat ou vanille: chocolat, comme les gâteaux au chocolat. ✜ nuit ou jour : jour. ✜ amour ou amitié : les deux. ✜ sucré ou salé : sucré. ✜ lève tôt ou lève tard : lève-tôt. ✜ thé ou café : thé, voyons. ✜ soleil ou pluie : soleil. mais il aime aussi la pluie. ✜ rencontre hasardeuse ou calculée : hasardeuse, parce que c'est cool, les surprises. ✜ câlin du matin ou câlin du soir : câlin du matin, pour bien commencer la journée. ✜ mer ou montagne : les deux.

il aime le style vestimentaire classique ✄ le thé, il en boit à chaque matin et ça lui fait un bien fou ✄ don pour les langues ✄ du type voyageur insouciant qui aime partir à l'aventure sans savoir où il va dormir le soir même ✄ accro à son ordinateur portable ✄ grande culture générale ✄ passion pour le piano, il en joue depuis qu'il est tout petit ✄ il ramasse des tas de trucs inutiles et affirme que c'est une de ses collections personnelles ✄ aime cuisiner, surtout des pâtisseries ✄ diplômé d'harvard en sciences humaines et sociales ✄ il aime se la jouer sherlock holmes et souvent, ça fait rire les gens parce qu'il a tort sur la plupart de ses déductions ✄ fan de doctor who depuis qu'il est tout petit ✄ il ne possède pas de voiture, il préfère prendre son vélo : c'est bon pour l'environnement et le corps, c'est bien pensé quand même.

Salut à toi, ô primitif Terrien qui pue des pieds ! Si tu lis ceci, c’est parce que tu as réussi à deviner le mot de passe de mon ordinateur – je te félicite pour ton intelligence supérieure, mais je ne te félicite pas pour ta grossière impertinence, goujat ! – et que tu t’es dit « oh, mais c’est quoi ça ? » en voyant un petit document Word enregistré bien sagement sur le Bureau. Donc, dans toute ta goujaterie, tu as décidé d’ouvrir le document et, devant la tâche ardue de trouver la série de chiffres et de lettres que j’ai choisie, toi tu as assuré comme un boss et tu es parvenu à accéder au fichier. Alors bravo, mais pas bravo, dude. Là, je vais devoir me trouver un nouveau mot de passe, merci beau-coup ! Bref, passons à l’essentiel du truc, maintenant que vous connaissez le fond de ma pensée à votre sujet.

Je rédige ceci parce que j’ai envie d’écrire une genre de biographie sur ma personne. Pour faire le point sur ma petite existence, en somme, parce que j’ai envie de parler de moi et de me confesser, disons – et l’écriture est un bon moyen pour le faire, je pense.

Je m’appelle Eymeris Taith Dewey – je sais, c’est un prénom bizarre, mais que voulez-vous, ce n’est pas moi qui l’ai choisi, hein – je suis né à Cardiff d’un père anglais et d’une mère galloise. J’aimerais bien vous dire qu’ils étaient des parents cool, sympas et à l’écoute, mais je ne peux pas. Ce n’est pas qu’ils étaient dépourvus de toutes ces qualités, mais que je n’ai pas eu la chance de les connaître. Eh oui, je suis devenu orphelin alors que je n’étais qu’un tout petit bébé – comme Harry Potter, sauf que moi je n’ai pas une cicatrice incrustée dans le front. C’est mon oncle qui a pris soin de moi et il est devenu comme un père, pour moi. Il me parlait souvent de mes parents, avec qui il s’entendait très bien, me racontait des anecdotes et s’exprimait sur ce qu’il ressentait face à leur perte si soudaine. Et moi je l’écoutais, le regard triste.

Mes parents avaient tous deux perdu la vie lors d’une croisière de Noël se déroulant sur les eaux du canal de Bristol. Ils voyaient ce voyage comme une seconde lune de miel, ils faisaient ça pour le plaisir d’être ensemble, pour résumer. Je venais de naître et c’était justement à mon oncle que j’avais été confié pour la semaine. Ce que tout le monde ignorait à l’époque, c’est que la maison de mon oncle allait être mon nouveau chez-soi pour la décennie à venir et que je ne reviendrais pas à la maison. J’étais bien trop jeune pour réaliser que mes parents n’étaient plus et en grandissant, je n’en fus pas tant atterré. Je veux dire, c’est difficile de vivre avec le fait de se savoir différent des autres enfants, mais de parents, les miens n’ont que le titre, car ils ne m’ont pas vu grandir, ne m’ont pas éduqué et s’ils revenaient à la vie aujourd’hui, ils seraient pour moi des étrangers. Vraiment.

À l’école, j’étais plutôt un bon élève, qui arrivait à garder ses notes dans la moyenne. Je me débrouillais un peu dans tout, surtout dans les langues. J’ai toujours eu de la facilité dans ce domaine et au collège, je n’ai pas hésité pas à apprendre le français et l’allemand, ce qui rendit mon oncle bien fier de moi. Entre-temps, j’ai appris à jouer du piano et la musique est devenue une de mes passions. J’admets ne pas être un virtuose, mais ça m’est bien égal; si je joue, c’est pour m’exprimer par les sons que mon instruments émet. Donc non, je n’ai jamais eu l’intention d’en faire mon métier.

Vers la fin de mon adolescence, j’ai décidé de lâcher les études pendant un an afin de découvrir le monde. J’aimais Cardiff, mais j’en avais un peu marre du même décor et je sentais que j’avais besoin de changer d’air. Mon oncle s’est d’abord montré réticent, puis il a accepté de me laisser partir en voyant que je ne changerais pas d’opinion et que j’étais bien sérieux. Ma famille vivait aisément et j’ai pu m’acheter sans problème un billet d’avion pour Londres. Équipé de mon sac à dos, j’ai visité la capitale anglaise à pied en quelques jours. J’exultais, littéralement : voyager par mes propres moyens, rien qu’avec un sac à dos et une petite somme d’argent pour me débrouiller, c’était toute une expérience de vie ! Oui, j’avais super mal aux pieds le soir, mais ça valait la peine. Je me suis même fait quelques bons amis londoniens et je n’ai pas perdu contact avec eux – on communique par Skype et par mails, c’est cool.

Puis un jour je me suis lassé de Londres, de ses bus impérieux et de ses cabines téléphoniques rouge pompier et je suis parti pour Exeter en faisant du stop. Vous savez bien, vous levez le pouce comme un con au bord de la route en priant pour qu’un gentil automobiliste daigne s’arrêter et vous mener là où vous voulez aller. Ah, et aussi vous priez pour que ce même gentil automobiliste ne soit pas en réalité un psychopathe kidnappeur qui œuvre dans la traite des Blancs – on ne sait jamais. Enfin, moi je suis arrivé au sud-ouest de l’Angleterre sans anicroche. J’aurais pu y aller en train, je le sais, mais il ne me restait plus beaucoup d’argent et je voulais économiser mes sous pour une vraie urgence, genre être sur le bord de vraiment crever de faim. Je suis resté dans ce charmant coin de pays plusieurs semaines et là aussi, je me suis fait de bons amis – faut croire que j’ai une personnalité attachante. Après Exeter, eh bien, j’ai décidé de rentrer à la maison.

Mon long voyage, qui avait duré tout l’été, avait forgé mon caractère : j’étais devenu plus indépendant, mature… Ça m’avait changé, quoi. L’automne commençait quand je suis revenu à Cardiff et il était bien trop tard pour les inscriptions tardives. J’ai donc décidé de me trouver un emploi en me disant que je m’inscrirais pour l’année suivante. Dans quel domaine, ça restait à déterminer. Je me suis fait embauché rapidement dans une librairie et j’y suis resté plusieurs mois. C’est là que j’ai rencontré Jessica, d’ailleurs. Une jolie blonde passionnée de littérature qui, à force de se présenter à chaque semaine à la librairie, est devenue en peu de temps une très bonne amie. On s’est mis à sérieusement se fréquenter en-dehors de mon lieu de travail et j’ai appris qu’elle venait du Massachussetts, aux États-Unis. Elle entrait à Harvard l’an prochain en littérature étrangère et la coquine a réussi à me convaincre de tenter ma chance là-bas. Ses beaux yeux ont dû pencher dans la balance, je n’en sais rien… Enfin. Mon oncle a été attristé de savoir que je partais pour de bon pour aller faire ma vie, mais il faut bien que les enfants quittent le nid un jour ou l’autre. Et puis, j’allais garder contact avec lui, cela allait de soi.

J’ai été accepté à Harvard en sciences humaines et sociales afin de devenir géographe – organiser et analyser le territoire pour mieux conseiller une entreprise m’intéressait tout particulièrement, surtout que ça rejoignait ma passion des voyages. En effet, il allait falloir que je connaisse sur le bout des doigts pratiquement tous les pays du monde et les particularités propres à chacun. Jessica et moi, on est donc partis ensemble, main dans la main, vers les States à l’automne suivant. Là-bas, on est devenus très amis avec Logan, un étudiant qui se spécialisait en production théâtrale. Je l’ai considéré comme étant mon meilleur ami durant toutes mes études et jamais je n’aurais pu prévoir ce qui allait se passer pour nous trois dans un futur proche.

Je l’ai appris de la bouche de Jessica elle-même. Prise de remords et pleurant comme une madeleine, elle m’a avouée avoir couché avec Logan lors d’un récent party auquel je n’avais pas fait acte de présence pour je ne me souviens même plus quelle raison. Autrement dit – et si j’avais bien compris le message – Jessica, ma petite amie, avait été consentante pour se faire embrocher par Logan, mon meilleur ami, lors d’une soirée fort arrosée. Ça vous fait peut-être sourire, mais euh, non, ce n’était pas drôle. Jessie pensait sans doute naïvement que j’allais lui pardonner, mais à mon avis, elle avait fait une overdose de séries télé’ dramatiques. Je ne lui ai jamais pardonné, de même qu’à Logan, et c’est le cœur lourd que je suis parti du Massachussetts une fois mes études terminées.

Et me voilà à San Francisco ! L’amour, j’y crois encore, que ce soit bien clair. Ce n’est pas une peine d’amour qui m’a rendu désillusionné, oh non. Cependant, j’ai vraiment été blessé par cette sale histoire et j’espère pouvoir oublier le passé sous le soleil brûlant de la Californie. Je travaille dans un bureau en tant que géographe, comme je le souhaitais, et cet été, je suis allé en France et en Allemagne par simple plaisir. – j’ai un drôle d’accent quand je parle français et allemand, d’ailleurs.

Bon, je suppose que je ne peux pas terminer ma petite biographie sans parler de Blue Light. Euh, oui, je l’avoue, je me suis inscrit sur un site de rencontres en ligne il y a peu de temps et il n’y a que cette Blue Light qui me fascine, parce que… parce que… en fait, je ne peux pas l’expliquer. Elle me parle de sa vie, moi de la mienne, chacun derrière son écran et nos doigts hyperactifs tapant sur le clavier. On a développé en quelques jours une belle complicité et ça dure depuis déjà deux semaines. J’ignore à quoi elle ressemble, mais ça m’est bien égal. Pour le moment, lire ses mots me convient amplement et j’ai peur qu’elle soit déçue si elle me rencontrait « en vrai » - mais bon, j’imagine que c’est commun à toutes les relations virtuelles de ce genre.

Seul l’avenir nous dira ce qui se passera pour nous deux…

pseudo/prénom : the blue box. ✜ âge : 19 ans, mais en vrai, j'ai genre plus de 900 ans, vous y croyez ? ✜ où as-tu connu le forum : bazzart. ✜ te plait-il : non, c'est pour ça que je m'y suis inscrite, tiens. ✜ temps de connexion : normalement, à chaque jour - c'est variable. ✜ ton personnage est-il un scénario : eh oui, de a. melody tyler. ✜ un dernier mot : . ✜