Cora Dearly
❖ MESSAGES : 71 ❖ INSCRIT DEPUIS LE : 23/09/2012 ❖ PSEUDO : aby. ❖ AVATAR : alexis bledel. ❖ CREDITS : brain damage. ~ i need you babe ~❖ PSEUDO SITE: LADY MARMELADE.❖ ÂGE: TRENTE-TROIS ANS.❖ RELATIONS:
| Sujet: + are you there vodka? it's me, cora. Lun 24 Sep - 13:48 | |
| - Citation :
and in the morning i'll be with you but it will be a different kind. |
« Oui chérie, bonne journée. » Soupirant de tout son être, cora ferma la porte de leur appartement et s’y appuya en grimaçant. Dieu du ciel, elle tenait la plus grosse gueule de bois de l’univers c’était dit. Une espèce de sadique était en train de creuser un trou dans sa boite crânienne et elle rêvait d’un verre d’eau. Ou de la bouteille plus vraisemblablement. Elle se souvenait vaguement de la nuit dernière. Du début en tous les cas. Pour la fin c’était une autre histoire. Elle se souvient avoir vu arriver Mattie et d’avoir commandé quelques shots mais pour le reste, c’était trop lui demander. Mince ils n’avaient plus seize ans, et sa gueule de bois carabinée était la preuve parfaite qu’ils ne pouvaient plus faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Juliana était là aussi non ? Elle eut beau se creuser la tête, celui qui était là avant elle ne voulait pas aider aussi abandonna-t-elle et se dirigea clopinant vers sa cuisine pour se servir une tasse de café. La carafe éventuellement. Elle pouvait peut-être directement mettre sa bouche sous le jet non ? Arrivée au milieu du salon elle faillit faire une crise cardiaque lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de Matt. Euh ? Elle était bien chez elle non ? Dans le doute, elle regarda autour d’elle mais à moins que Juliana ait exactement les mêmes goûts de chiotte qu’elle, c’était bien son appartement. Et puis Beth était partie pour voir ses amis ce matin donc c’était bien son petit chez elle. Donc la brune avait du croiser son père à moitié mort sur le canapé et sa mère à la limite de l’apoplexie en ce dimanche matin. Quels modèles ils faisaient. « Euh… » Elle ne voulait pas paraître impoli mais qu’est ce qu’il faisait ici ? Cela devait avoir un rapport avec les quelques heures dont elle ne se souvenait pas le moins du monde. « Pousse toi, j’ai pas le courage d’aller jusqu’à la cuisine. » Et sans attendre, elle se laissa tomber sur le canapé, les jambes du brun en guise de coussin. Ce n’était pas parce qu’elle ne savait pas ce qu’il faisait ici que ça la dérangeait le moins du monde. Enfin, la dernière fois qu’elle s’était réveillée avec la gueule de bois et Mattie dans la même pièce, Beth était arrivée huit mois plus tard. Du coin de l’œil elle jeta un coup d’œil à sa tenue, un tee shirt bleu et un short absolument immonde destiné à ses journées ménage. Pas de doute, il ne s’était absolument rien passé. « Je m’appelle Coralie. Je crois que c’est à peu près tout ce dont je me rappelle. » Poussant un râle sonore, elle posa la tête sur l’accoudoir et ferma les yeux. « Je crois que j’ai oublié un truc au bar hier. » Levant sa main pour la presser contre sa tête comme si la douleur allait s’émousser par ce fait, elle ajouta. « Mon cerveau. Mais tout va bien, il doit tenir compagnie à ma dignité. » Elle eut la force d’esquisser un sourire mais rien de plus. Ils étaient trop vieux pour ce genre de samedi soir aujourd’hui. Absolument déprimant. |
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Mattie Reyns
❖ MESSAGES : 30 ❖ INSCRIT DEPUIS LE : 23/09/2012 ❖ PSEUDO : marine. ❖ AVATAR : milo ventimiglia. ❖ CREDITS : waterfall ~ avatar. ~ i need you babe ~❖ PSEUDO SITE: wimbledonman.❖ ÂGE: trente-trois ans.❖ RELATIONS:
| Sujet: Re: + are you there vodka? it's me, cora. Lun 24 Sep - 23:27 | |
| like you imagined when you were young. + CORA DEARLY & MATTIE REYNS « Je t'aime. » soufflais-je doucement, encore à moitié endormi à ma fille qui s'en allait rapidement chez des amis. Elle venait tout juste de me filer quelques aspirines afin d'aider ce mal de tête, qui je le savais, ne me quitterais pas pendant une bonne partie de la journée. Gueule de bois, quand tu nous tiens. La soirée restait floue dans mon esprit, je savais simplement que je m'étais engueulé avec Juliana à un bar et qu'elle m'avait quitté pour rentrer à la maison. Même pas quelques minutes après, Coralie Dearly avait fait son apparition et après quelques shots elle m'avait définitivement changé les idées. Je n'avais définitivement plus la même forme qu'avant, mon corps me faisant regretter les folies d'hier. Je me passe une main contre le visage, mais n'ose toujours pas me lever de ... du canapé de Cora. J'étais tellement à l'Ouest, que je n'avais simplement pas réalisé que je n'étais pas dans ma propre maison, mais bien dans l'appartement Dearly. Le fait que Beth soit présente aurait dû me mettre la puce à l'oreille, mais je n'étais absolument pas en état de comprendre tout ce qui m'entourait. J'émerge lentement du coma et entend la porte claquer. Mon cerveau est un tambour qui résonne les battements de mon coeur. J'ai mal à la tête à en crever et évidemment je n'avais rien pour avaler ces satanés pilules bienfaitrices que Elisabeth m'avait donné. Je soupire, décidant après un long moment de délibération à me redresser. J'aperçois soudainement la mère de ma fille, qui semblait extrêmement surprise de ma présence sous son toit. Je lui lance un regard perdu, n'arrivant pas à trouver la force de me rappeler comment j'ai bien pu atterrir là. Je n'avais qu'un seul besoin en ce moment et c'était ma tasse de café qui se trouverait dans un futur proche dans la cuisine. J'y étais complètement accro, mauvaise habitude d'en consommer de façon industrielle lors de mes déplacement dans le monde. Mes doigts trouvèrent le chemin de mes tempes, alors que je pris un air plaintif afin d'amadouer Cora. « Et le café ? » Cora s'échoua à mes côtés, vraisemblablement aussi amochée que moi. Elle ne comptait pas se lever pour aller à la cuisine et je ne pouvais rêver mieux que cette divine boisson chaude. Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas bouger, je n'avais goût que de mourir tranquillement dans mon coin. La vodka n'était décidément pas notre amie, me souvenant de la dernière fois où je m'étais retrouvé complètement bourré avec la brunette, il y a cela plus de dix-huit ans. Suivant la logique et les accoutrements respectifs, je compris rapidement que la soirée d'hier n'avait été que purement platonique. Avec la chance qu'on avait, je n'aurais pas été capable de supporter une conneries grandiose qu'on aurait pu commettre. Quoique pour la première fois, Beth restait tout de même plus un cadeau qu'autre chose. J'essaie de ne pas rigoler aux remarques de la brune, sachant que ça n'allait qu'empirer le tout. « personnellement, je me rappelle très bien le moment où t'as commencé à danser sur le bar. » Elle se retourna d'un bloc et je fis mon habituel haussement d'épaules. Après tout, libre à elle de me croire ou pas. Ce que je n'avouerai jamais c'est bien le fait que je l'y avait probablement incité. Les souvenirs étaient présents, mais extrêmement flous. Je ne pouvais réellement me rappeler ce qui c'était passer dans l'exactitude. « alors ta dignité doit être à côté de la mienne, tiens. » Je lui tandis deux aspirines. Elle ne semblait pas comprendre d'où elles pouvaient bien venir et je me sentis l'obligation d'avouer dans quel état ma fille m'avait retrouvé ce matin. « Beth me les a donnés. » Je réalise que je n'ai toujours pas de verre d'eau, ni rien pour les avaler alors autant pour moi. J'y alla cul sec, sans rien. Mauvaise idée, le temps qu'elles passent fut une étape douloureuse de ma vie dû à la déshydratation dont je devais faire preuve. « Tu devrais prendre un café dans la cuisine... pour que ça soit plus facile à gober. » avec le doux espoir qu'il y ai assez de boisson chaude pour deux ... ou dix tasses. |
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