nom complet : Charles Magellan Rodrick McNolan - pour faire plus simple, Magellan n'utilise pas d'autre prénom que celui qui ne se rapporte pas à quelqu'un de mort dans sa famille. ✜ âge : 23 ans, tout juste. ✜ date et lieu de naissance : un 17 janvier près de Portobelle Road, à Londres. ✜ nationalité et origines : française et anglaise. ✜ profession/études : romancier amateur. ✜ statut civil : en couple avec sa main gauche. ✜ situation financière : difficile. ✜ groupe : pursuit of happiness. ✜ avatar : le magnifique River Viiperi.

chocolat ou vanille: ce que je préfère, c'est deux grosses boules vanilles avec une bonne dose de chocolat fondu par-dessus, ça c'est l'pied. après, si tu veux que je te tartine le corps de l'un ou de l'autre, j'm'en vais t'badigonner de crème vanille, ça collera moins et c'est moins écoeurant. ✜ nuit ou jour : lorsque le soleil se lève, l'aurore, il règne sur la terre comme un calme olympien, apocalyptique presque, j'adore ce moment. être assis sur l'herbe, fumer une bonne clope en regardant l'astre se réveiller doucement, c'est le moment le plus paisible de la journée et le plus agréable. à son contrario, lorsque la lune apparaît, il y a comme un instant où toute la journée se tait, se mue dans un silence d'or et où le chaos s'éteint. ne règnent alors plus que les étoiles et le vent qui se lève doucement. être assis sur l'herbe, emmitouflé dans une laine et fumer une clope à cet instant précis, ce pic parfait, est aussi l'un de mes moment préféré de la journée. ✜ amour ou amitié : l'un ne va jamais sans l'autre. on peut aimer un inconnu mais il est toujours préférable de tomber amoureux d'un ami. en revanche, c'est à ce moment là que les sentiments sont les plus douloureux lorsque l'on se retrouve sans ami, sans amour. ✜ sucré ou salé : j'adore le beurre salé, j'adore mettre dans une soupe aux légumes quelques carrés d'orange pour relever le goût et surtout, j'adore mélanger un steak de cerf à la moitié d'une poire confite. ✜ lève tôt ou lève tard : tout dépend du point-de-vue. lorsque je me lève-tôt dans cette partie du monde, je me lève-tard dans sa partie opposée. ✜ thé ou café : au vue des mes origines, je pense que la question ne se pose même pas. ✜ soleil ou pluie : beaucoup ont dû vous répondre que le soleil était ce qu'ils préféraient, et au risque de vous étonner, je ne les contrarierai pas, bien que j'en meurs d'envie. cependant, la pluie a des effets sur mon esprit qui sont tout à son honneur. j'aime surtout travailler lorsqu'il pleut, j'adore aussi marcher sous la pluie et, en tant que grand romantique, j'adore embrasser sous un torrent de pluie. ✜ rencontre hasardeuse ou calculée : il y a un vieil adage qui me fait toujours secrètement sourire, il dit le hasard fait bien les choses. étant romancier, j'ai tendance à me laisser porter par l'instinct et par la vie, de ce fait, je serais plutôt du genre à préféré une rencontre hasardeuse au coin d'une ruelle qui mènerait à un premier café partagé plutôt qu'à une rencontre programmée. faut-il après savoir faire la part des choses puisqu'après la première rencontre hasardeuse, vient toujours le second rendez-vous programmé. ✜ câlin du matin ou câlin du soir : câlin du jour et de la nuit, câlin toujours. ✜ mer ou montagne : la mer m'inspire beaucoup plus d'histoires paisibles et romantiques, à son contrario, la montagne m'inspire des histoires sombres, mystérieuses et pleines de surprises. mon coeur ne balance pas, je me laisse porter par mes envies, je suis tantôt l'un, tantôt l'autre.

× il s'exprime avec un langage qui peut paraître condescendant et hautain mais ce qu'il faut savoir c'est que Magellan fait partie des rares personnes à se sentir en constante marginalisation avec son époque. en d'autres termes, il n'est pas né, selon ses dires, à la bonne époque. une mentalité ouverte mais une façon de s'exprimer digne des films en noir et blanc des années 50, il se comporte comme tel, toujours l'esprit vagabondant. quant à ses tenues, elles sont en parfaites accords avec cette époque-là ; jeans slims, chemises boutonnées jusqu'aux derniers boutons, noeuds papillons pour les soirés, etc.
× il a un tic qui peut être très énervant pour un éventuel colocataire ; il a besoin que toutes les portes soient constamment ouvertes. ainsi, il lui arrive de se lever en pleine nuit pour aller ouvrir la porte de sa salle de bain et c'est ce genre de manie qui peut paraître étrange mais qui peut agacer. lorsqu'il est dans un lieu publique, Magellan doit se faire violence pour ne pas s'obliger à ouvrir la porte des cabinets et les portes de services.
× il croise les jambes, il est extrêmement fin de corps et si son allure peut vous paraître efféminée, c'est parce qu'il l'est de manière presque excessive. n'allez pas en déduire que Magellan est la caricature même de la folle que l'on voit dans tous les films commerciaux américains, bien au contraire. sans aucun doutes sur sa sexualité, il s'assume et le montre. bisexuel, il n'a aucune préférence particulière et se laisse guider par son instinct.
× Magellan est lunatique, il a un caractère complex et très particulier. il n'aime pas qu'on le regarde trop longtemps et ne dévisage jamais personne, il est discret même s'il adore l'exhubérence de certaines personnes, il mange toujours en prenant son temps, il ne fait pas de sport et déteste qu'on lui parle avec un langage trop "léger". il commence toutes ses questions par une inversion du sujet et du verbe, il mange beaucoup de chocolat, mais toujours du chocolat noir.
× dans une conversation, Magellan n'est jamais le premier à prendre la parole, pourtant très sociable. il déteste être mis en avant, sous les feux de la rampe, il préfère garder son rôle d'observateur plutôt que d'être acteur. il a toujours un attaché-caise (oui tu t'souviens très bien de ces portes-documents rectangulaires passés-mode depuis des années) dans lequel il consèrve ; feuilles vierges, manuscrits, plume et encre. il est capable d'écrire dans n'importe quelle situation.
× Magellan n'est pas fan des nouvelles technologies, il n'a pas de téléviseur et, bien qu'il possède un téléphone portable dernier cri, il n'a téléchargé aucune application et ne l'utilise que pour téléphoner. il a un ordinateur sur lequel il écrit plus qu'il ne joue ou surfe sur le net et il déteste les voitures à moteur. il a tendance à parcourir toutes sortes de distances à pied, lorsqu'il s'agit de trop longs trajets, alors il sort sa vieille berline grise du garage qu'il loue.

Il tient sa plume dans sa main gauche, son front est posé sur la paume de sa main droite tandis que son coude soutient le poids de ses pensées lourdes de sens. Les yeux clos, il se laisse bercer par le tic-tac de la pendule suspendue au mur de son modeste studio, les effluves d'encens promène ses pensées dans des pays orientaux, puis asiatiques. Involontairement, il voyage. Sa plume frôle son papier, elle dessine des mots qui se suivent sans forcément avoir un sens. Il rédige un mot, puis une phrase, puis une autre, jusqu'à n'en plus pouvoir. En osmose quasi-parfaite avec tous ses sens, développés au maximum, il en oublie tout le reste, le temps, l'époque, le lieu. Il voyage, encore. Ses pieds quittent le sol tandis qu'ils découvrent de nouveaux paysages, ses yeux sont toujours clos. Il hume le parfum délicieux des tisanes chinoises tandis que ses mains semblent caresser l'échine maladroite d'un cerisier dans des contrées lointaines. Dans son esprit, ses yeux se plissent de voir le reflet du soleil sur les hauts dorés d'un ministère tibétain, il esquisse un sourire. Et puis, brusquement, il y a la Seine, sa curieuse agitation et des souvenirs bien marquants. Il reconnaît les lieux, il retrouve d'anciens réflexes. Sa plume se stoppe net dans sa course tandis que son corps tout entier est pris d'un soubresaut, comme frappé violemment par une douleur survenue de nulle part. La Seine, son eau bouillonnante de désir et d'envie, un café animé, une terrasse bondée et puis, un vieil homme en imperméable, une pipe à la bouche. Il observe la scène sans se rendre compte qu'il la connait déjà, et pour cause, il y était. L'homme quitte la terrasse, retrouve une jeune femme vêtue d'une jupe si courte qu'on aurait pu la confondre avec un simple sous-vêtement. Ils se sourient et puis s'embrassent, tandis qu'au loin, des coups de feu retentissent. L'homme plaque la jeune femme contre un mur tandis qu'il persiste à la caresser, en haut, en bas... ses mains se font violence tandis qu'une lueur d'inquiétude semble traverser les iris dorés de la jeune prostituée. Elle se débat brusquement, tandis que les jambes de l'homme en question se font plus investigatrices. Un nouveau coup de feu retentit. La pipe tombe sur le sol, se brise en deux tandis que l'homme achève de déshabiller la jeune femme. Cette nuit-là, il violera sa dernière victime avant de se faire poignarder puis balancer dans la Seine. La jeune femme tombera enceinte et huit mois, quatre nuits et deux heures plus tard, elle donnera naissance à son premier et dernier enfant ; Charles Magellan Rodrick McNolan.

La main du jeune homme se sert sur la plume tandis que la sueur commence à perler sur son front, en transe complète, il en oublie de se réveiller. Ses jambes se mettent à trembler tandis que, dans un mouvement de recul, la chaise se renverse. Tombant à la renverse, Magellan ouvre brusquement les yeux, comme choqué, comme surpris ! Du revers de sa main droite, il essuye la transpiration sur son front en soupirant. Encore... - ne pourra-t-il s'empêcher de penser tandis qu'il chiffonera la page sur laquelle il n'avait gribouillé que des inepties en jurant. M*RDE !, énervé, il relève sa chaise tandis qu'il quitte la pièce. Ce souvenir, il l'a longtemps ignoré, depuis le jour où sa mère avait tenu à lui avouer les circonstances glauques dans lesquelles il avait vu le jour à vrai dire.

D'un pas nonchalent, il se dirige vers la porte de son vétuste studio, à l'extérieur, la pluie fait rage. Tant mieux soupire-t-il en quittant les lieux, un capuchon sur la tête. L'esprit libre, il court sous la pluie, rejoint le premier abri-bus et attend. Il déteste l'avancée technologique de ces dix dernières années et, à bien y réfléchir, souhaiterait plus que tout pouvoir stoper le temps et l'évolution, le temps d'un instant. Il monte dans la machine de fer, avec de la monnaie qu'il trouve au fond de sa veste en tweed, esquisse un sourire à la grosse dame assise près de la vitre et s'installe sur la banquette, au fond. Il regarde les paysages défiler tout en se souvenant de sa France natale. Il se souvient de l'odeur du pain frais, des croissants et des baguettes. Il se remémore quelques endroits privilégiés comme la bibliothèque municipale, la tour de fer et certains musées qu'il avait eu la chance de visiter à l'époque où sa mère, encore seine d'esprit, n'avait pas plongé dans un mutisme frustrant et inquiétant. Il avait toujours aimé la France, cette douce mélancolie et cette inombrable ressource d'histoires et de légendes. Il avait toujours aimé la France, c'était avec une certaine nostalgie qu'il avait lancé sa seule valise dans le coffre de la voiture d'une grande-tante de sa mère au départ de Paris. Maman était morte, morte d'inquiétude, comme le dit souvent le dicton, mais surtout morte d'avoir trop vécu à trente ans. Violée, battue, maltraitée par sa famille, elle avait souffert d'isolement. L'alcool n'avait pas aidé, la venue de Magellan non plus, pourtant, il était bien là. Un poids, c'est tout ce qu'il avait toujours été pour sa jeune mère et c'est ainsi qu'il avait grandi. Le bus freine de justesse et le corps de Magellan est projeté vers l'avant, ses pensées extirpées de son crâne tandis que celui ci s'écrase sur la banquette devant lui. Aouch' grimace-t-il en se caressant le front. Chienne de vie !

Traînant des pieds, il se lève et sort du bus, il salue la grosse dame en esquissant un sourire et puis marche quelques pas en direction d'un énorme chêne. La pluie n'a pas arrêté de tomber et ses cheveux commencent doucement à se coller contre son visage discret. Pensif, il marche dans l'herbe, les flaques et la boue sans jamais chercher à éviter les conséquences directes de ce qu'on appelle tout bêtement la vie. En s'adossant à l'arbre, les bras croisés sur la poitrine, il observe la nature à son apogée tout en repensant brusquement aux douleurs d'Angleterre. Il repense à cette vieille tante frigide qui le battait à coup de ceinturon, son mari qui le violentait tout autant et ses cousins, qui n'avaient de cesse que de le pousser dans ses propres retranchements. Il n'était pas comme eux, il ne le serait jamais. Son plus grand cousin s'appelait Jorge, il l'avait dépucelé tandis que son frère cadet, Alec, retenait les membres de Magellan, qui se battait pour résister. Les muscles tendus, il regarde la brume s'épendre sur les dunes tout en soupirant. Chienne de vie repense-t-il alors qu'il redécouvre cette étrange culpabilité qu'il avait ressentie en fuyant de la maison dans laquelle il avait grandi pendant quatre ans. Il avait abandonné tante, oncle et cousin au détriment de sa propre liberté, prêt à tout pour vivre de ses propres démons ; l'écriture, l'exil et la sobriété. Le billet d'avion qu'il s'était acheté en vendant son corps dans les rues de Londres était l'acte qu'il regrettait le plus. Il avait fini par toucher le fond en vivant comme sa mère... l'adage dit que les chiens ne font pas des chats, faut-il croire qu'il y a une justice dans ce monde de dingue.

La lèvre inférieure retroussée, il ne détache pas ses yeux de l'horizon. San Fransisco n'était pas une destination choisie, à défaut de mieux, il n'a pas pu faire autrement. Un simple sac à dos, il était monté dans l'avion en partance de Gatwick sans grandes convictions, et puis, il avait trouvé sa voie. Ici, il ne vit pas bien, il vit juste. Certes, il ne s'habille pas chez Lacoste et ne roule pas dans un cabriolet, mais la vieille Berline retapée qu'on lui a vendu contre quelques ouvrages rares qu'il possédait vaux bien tout l'or du monde. Le studio dans lequel il évolue ne lui offre pas beaucoup de possibilité de mouvement mais l'épanouissement y est jouissif. Il écrit, il compose et puis, la journée, il travaille parfois comme libraire dans une bibliothèque au coin de la rue. Certes, il ne gagne pas des masses mais il est heureux, à un détail près : il n'a toujours pas rencontré la personne qui ferait de son tout... un absolu !

pseudo/prénom : généralement, pour m'appeler, on siffle et me voilà -baaam-. ✜ âge : 22 ans et quelques mois. ✜ où as-tu connu le forum : un beau jour, je me suis promené sur bazzart et j'ai trouvé ce magnifique forum. ✜ te plait-il : évidemment, sinon j'serai pas là hein. ✜ temps de connexion : 5 jours sur 7. ✜ ton personnage est-il un scénario : non. ✜ un dernier mot : (putain je kiff ce smiley les gars). ✜